Ce terme encore méconnu il y a quelques années fait désormais partie du langage beauté de toutes celles – et ceux – qui prennent soin de leur peau. Le skincare étant véritablement au coeur des préoccupations des patient(e)s, les cosméceutiques sont devenus indissociables d’une routine belle peau et anti-âge au quotidien.
Ce néologisme anglais vient de la contraction entre cosmétique et pharmaceutique : autrement dit, ces produits sont souvent disponibles uniquement en pharmacie, et s’inspirent des préparations pharmaceutiques.
Mais quelle est vraiment la différence entre un produit cosmétique et un cosméceutique ?
Comment s’assurer de leur efficacité et les choisir ?
#1 Les cosméceutiques sont hautement concentrés
Utilisés le plus souvent pour lutter contre les signes prématurés du vieillissement cutané et entretenir ainsi la jeunesse de la peau à tout âge, les cosméceutiques sont composés d’ingrédients actifs aux propriétés dermo-cosmétologiques reconnues.
Rétinol, vitamine C, acide hyaluronique, peptides mais également acides de fruits : acide glycolique, acide lactique, acide salicylique, etc…les formules des cosméceutiques sont hautement concentrées et dosées en actifs – à plus de 50%, expliquant leur avantage médical et plus haute efficacité.
Si les ingrédients sont hautement concentrés, la formulation est par ailleurs le plus souvent minimaliste.
#2 Les cosméceutiques ont une action ciblée
A chaque actif ou combinaison d’actifs équivaut une réponse, aussi les cosméceutiques vont-ils adresser des problématiques cutanées spécifiques : hydratant, anti-tache, antioxydant, etc., avec en ligne de mire, l’anti-âge.
Ainsi, l’objectif des cosméceutiques est :
- De protéger la peau des agressions extérieures dès le plus jeune âge : rayons U.V, radicaux libres et stress oxydatif, déshydratation, teint terne ;
- De lutter contre les signes de vieillissement prématuré avec des actifs ciblés en fonction de la peau : premières rides et ridules, taches brunes, relâchement ;
- D’adresser des problématiques encore plus précises : mélasma (masque de grossesse), imperfections (acné, boutons) ;
#3 Les cosméceutiques sont mieux absorbés par la peau
Les cosmétiques classiques s’en tiennent à l’épiderme, autrement dit à une action très en surface.
En raison de leur haute concentration en principes actifs reconnus et aux bienfaits démontrés, les cosméceutiques sont plus efficaces et pénètrent plus profondément.
C’est ce qui explique aussi leur lien étroit avec la médecine esthétique, dont ils entretiennent et prolongent les bénéfices : avant et après un peeling, une séance de laser, de mésothérapie, etc.
#4 Cosméceutiques : des produits techniques
Quand les cosmétiques traditionnels ont depuis toujours misé sur l’aspect multi-sensoriel – aspect, texture, odeur, packaging, etc. – , les cosméceutiques sont plus « sérieux ». Leur formulation, plus technique et basée sur des études, leur apporte, dans une certaine mesure, une « valeur médicamenteuse ».
Plébiscités par les dermatologues, mais également les médecins esthétiques et les chirurgiens qui les préconisent notamment en post-acte esthétique, les cosméceutiques sont plus axés science. La cosmétologie – qui est la science des cosmétiques et donc des cosméceutiques par extension – est une branche de la chimie et de la biochimie.
Au début des années 90, deux chercheurs en dermatologie Veermer et Lavrijsen proposent alors que « les produits utilisés pour des indications cosmétiques traditionnelles et qui ont une activité pharmaceutique significative ou des effets secondaires potentiels soient soumis à une législation spécifique en formant une nouvelle catégorie appelée les cosméceutiques »₁.
Mais en France à l’heure actuelle les cosméceutiques sont soumis à la législation des cosmétiques. Ils n’ont pas à « prouver » leurs allégations comme le font les médicaments.
Comme le sujet est très médiatisé, les cosméceutiques semblent être partout (et le sont) : comment bien les choisir et s’assurer qu’ils soient performants ?
Comment choisir les bons cosméceutiques ?
Comment faire alors pour différencier un cosméceutique d’un cosméceutique qui va vraiment être efficace ?
Car si ces cosmétiques de haute technicité ont bien des avantages, ils ont aussi des inconvénients, dont des risques d’irritation ou d’intolérance.
D’autant que si vous adepte du layering (soit superposer les soins), certains actifs ne font tout simplement pas bon ménage et ne sont pas à mélanger.
Ces produits étant généralement vendus plus chers, choisir les bons ingrédients actifs et le bon sérum, crème, nettoyant, etc. , permet de ne pas dépenser votre argent pour rien ou être déçu(e). Et d’en voir vraiment les bénéfices !
La clé ? Faire confiance aux médecins et aux professionnels du monde de l’esthétique.
Grâce à leurs connaissances et leur expertise, ils sont en mesure :
- D’examiner, analyser et diagnostiquer votre peau de façon précise ;
- De prendre connaissance de vos habitudes, de vos comportements beauté ;
- De vous recommander ensuite un protocole skincare spécifiquement élaboré pour vous, avec des produits cosméceutiques adaptés à votre peau (même sensible) à chaque étape de soin : démaquillage, nettoyant, exfoliation, crème, sérum, protection solaire, etc. ;
- De vous proposer un plan de traitement comprenant des cosméceutiques à utiliser chez soi associés à des traitements ou technologies réalisés en cabinet ;
Enfin, n’oubliez pas qu’une belle peau demande de la rigueur, de la régularité et de la patience.
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A la Clinique Le Verdun à Cannes, nous travaillons avec plusieurs laboratoires reconnus dont les marques ENVIRON (la fine fleur de la cosmétique professionnelle, développée par le Dr. Desmond Fernandes, l’un des 5 meilleurs chirurgiens plasticiens au monde) ou Dermaceutic, le laboratoire de dermatologie esthétique français particulièrement apprécié des dermatologues et médecins esthétiques.
₁ Sophie Thiers & Olivier Tasseau. Les cosméceutiques, cosmétiques ou médicaments ?
